Il parait que les 3 première années sont les plus difficiles : vivement les 3 prochaines ! International Horizons fête ses 3 ans : rétrospective sur 3 années au côté de plus de 2000 étudiants, français, européens et même du Monde. 1, 2, 3 viva … International Horizons agency in France. (Et aussi l’Algérie oukthi haha.

La difficulté d’entreprendre

Parce que oui, c’est difficile. Quand j’entendais les entrepreneurs se plaindre, je me disais qu’il devait y avoir un peu d’abus, genre tranquille Emile, ça peut pas être si chiant ; et alors : pas du tout. Le départ est difficile puisqu’il faut choisir la forme juridique – nous, on s’est clairement planté – puis bien s’entourer : cabinet comptable, avocat et banque, mais surtout ton/tes associé.e.s et ton équipe. Et même quand tu as tout ça : il faut trouver ton premier client. Et puis le pire mes ami.e.s : la compta. Mais genre j’ai envie de chialer quand je dois faire la compta. D’ailleurs, Samuel, t’es comme un frère : merci pour ta patience légendaire.

Entreprendre, c’est un peu un chemin de croix, à l’image de ce que sont devenus les études supérieures avec le recul : on te dit de bien travailler au lycée et faire de grandes études pour gagner ta vie. Bon, ne nous mentons plus : tu gagnes bien plus avec un métier technique qu’avec un BAC+5 en poche. Et je ne parle même pas de ceux qui ont le courage (Folie ?) de faire un doctorat. Monter une entreprise, c’est pareil : on te dit que ça va aller, et en fait, tu apprends surtout à ramer, vivre avec ton stress et gérer des problèmes. Je vous jure, aujourd’hui je suis sûr je mets une branlée infinie à n’importe qui en aviron : Paris 2024 je les mange tous.

La difficulté de gérer sa vie – privée –

Avoir une entreprise ça veut souvent dire, faire beaucoup d’heures. C’est très compliqué de trouver un équilibre entre vie privée et vie pro. Trouver quelqu’un qui accepte les heures à outrance, et ta non disponibilité. Même pour tes potes, ça peut te flinguer ta vie sociale. Ou d’être réveillé.e à 01:00 parce qu’un.e des tes étudiant.e.s rentre à l’hôpital mais n’arrive pas à communiquer (anecdote la plus récente) etc. C’est encore plus compliqué quand à côté tu es investis dans d’autres projets, auprès d’autres personnes, de jongler avec tout ça. Puis, l’aspect financier rentre en compte : j’ai commencé à me sortir un salaire il y a tout juste 1 an et demi. Et encore : un bébé salaire. Genre le salaire mignon tu veux lui faire un bisous et lui donner de l’affection pour qu’il grandisse un peu haha. D’ailleurs j’en place une pour remercier Arthur et Vivian, les banquiers du CA de Montluçon, qui sont toujours très très très dispos, et ont toujours su accompagner mon – bébé – compte perso’ dans les bons moments mais surtout les nombreux moments de crises !

Alors, pourquoi continuer International Horizons ?

Déjà, parce que même si ce n’est pas la folie du siècle : ça fonctionne bien. Puis, International Horizons est né de la volonté d’exploser le marché des agences de stage qui te demande un SMIC et demi français pour te trouver un stage. Le pari est réussi : le marché baisse les prix, et change ses méthodes. Mais ce n’est pas suffisant, y a encore un peu de taf !

Puis, International Horizons, même si parfois c’est la m*, globalement, c’est quand même majoritairement du plaisir ! Je vous invite à lire les nombreux témoignages sur le blog : ce sont de vrais témoignages. Certains disent que nous avons changé leur vie : comment tu veux arrêter quand on te dit ça hein ? Puis, je me rends compte, que je garde contact avec certain.e.s client.e.s : certain.e.s pour les aider à monter leur entreprise, d’autres pour corriger des dossiers, ou encore pour les aider à trouver un taf, corriger un CV etc etc. International Horizons c’est énormément de lien créés. Puis c’est aussi beaucoup de voyages : et ça, c’est très kiffant. En plus tu passes des heures à parler : tout ce que j’aime.

International Horizons c’est aussi une – très très – belle famille : pas moins d’une 20aine de stagiaires en 3 ans, qui ont tous apportés leur pierre à l’édifice. Je garde contact avec la plupart d’entre eux : et si vous me lisez, ce sera toujours un plaisir de vous accueillir, à Nantes, comme ailleurs ! Et, comme chaque année : milles mercis.

International Horizons ce sont des centaines de rencontres et tout autant d’anecdotes !

Au tout début nous avons eu le plaisir de rencontrer Elsa, Gaël, Tristan et bien d’autres à Lorient, qui nous ont donné l’impulsion nécessaire et le courage d’aller au bout du projet. International Horizons c’est aussi une super relation avec d’abord Loïc, et maintenant Nicolas du CMB – yes on reste breton même pour la banque ! – qui nous ont accompagnés et nous accompagnent encore, dans les moments de creux pour nous sauver la mise. Genre quand tu gères très mal ta TVA par contre, ou quand tu as des impôts surprises. Un grand merci à Bruno, Françoise et Véronique, du cabinet A2C avocats, qui sont présents à chaque changement majeur, avec une patience inégalable.

Nous avons fait des rencontres incroyables. A Nantes, quand les 9 italiens sont venus 5 semaines : 5 semaines merveilleuses ! Et pas seulement, puisque ça a été suivi d’un week-end à Belluno (merci encore 1000 fois aux enfants & familles pour l’accueil) et d’un prochain week-end en février encore.

A Ljubljana où j’ai pris la cuite de ma vie à l’étranger (et pourtant j’ai bossé 4 mois à Ibiza !) après avoir été hébergé en couchsurfing. A Varsovie chez Mistigri qui reste la plus belle rencontre faites en couchsurfing. A Sofia quand on m’a tendu un guet-apens pour me marier avec une prof d’anglais, à Thessalonique où j’ai rencontré toute la team de Nonita, à Milan où j’ai pu revoir Nada (ancienne stagiaire) et rencontrer ses parents , à Koper où je me suis retrouvé à faire une conférence improvisée sur ERASMUS +, à Skopje où j’ai rencontré plus de gens en une semaine grâce à Léo le cartographe, qu’en un an en France, à Orhid où nous avons pu discuter avec un ancien joueur de Saint-Etienne reconverti en taxi, à Nantes où j’ai eu l’incroyable chance de rencontrer Guillaume, Marc et Matthieu, à Biarritz qui m’a donné la chance de connaître Kiki le dictateur, entre Udine et Ljubljana où nous nous sommes perdus en pleine montagne, en Turquie où nous avons pu participer à Youth@Work et rencontrer l’immense Raluca, à Orléans où j’ai eu la chance de retravailler avec Marie-Noëlle, à Lyon où j’apprécie toujours revoir Théo, Erwan & sa famille, à Caen où j’ai eu le plaisir de redécouvrir Simon et sa famille après s’être quitté au camping en 2013, à Montluçon (eh oui !) où Alexis – et surtout ses parents, merci Valérie ! – montrent toujours un soutien infaillible dans notre développement, à Vilnius dont le changement en 7 ans est plus qu’évident, ne manquez pas ce pays, en Géorgie à Kobuleti avec Hugo, Tristan, Théo le Grand et encore Little Théo, où nous avons la chance de participer à un projet contre la discrimination au côté de Nini, Ekatrina, Lasha & Lasha, Klara, Cristian & Bro’ (;) et bien d’autres, et bientôt à Paris avec mes 9 enfants italiens, à Bologne avec Anna, à Belluno (encore les 9 !), à Malte, à Kutaisi, à Istanbul, Riga, Laon, Lyon, Bordeaux, Tel Aviv avec Kiki et encore Londres, avec Alexis, qui ne le sait pas encore, mais qui ne lit jamais mes blogs. Et peut-être même cette année en Corée du Sud et à en Azerbaïdjan, car l’envie de croquer le Monde ne s’arrête jamais.

On a eu aussi des idées de m* : une appli qu’on paye encore alors qu’elle ne sortira jamais, un caravane tour quand les étudiants sont en vacances et où tu oublies la moitié des affaires, où ton apprenti – et ami maintenant – à la bonne idée de perdre sa CB, sa casquette et son porte-feuille. Ouvrir la destination Chine en pensant que c’était simple était une bonne idée nazotte aussi. On a eu des galères : rouler à contresens à Chypre ou encore dormir avec des cafards, se perdre à Varsovie à la lisière d’une forêt, se perdre à Trieste en Italie alors qu’on pensait rouler jusqu’à Koper en Slovénie, réserver un hôtel pour la semaine suivante en Italie, payer 200 balles de train à Manchester après avoir manqué la résa, rentrer en voiture après 24H de trajets et de galères entre 3 pays, se faire suivre par un mec plus qu’étranger dans les rues en Macédoine, se retrouver avec la carte avalée à Kobuleti, à Belluno et Madrid. Et tant d’autres galères qui font la force aujourd’hui d’HI : on connait par coeur nos pays, et on peut vous guider les yeux fermés dans n’importe qu’elle aventure au bout du Monde.

Merci pour l’aventure !

Plusieurs fois par an je me dis que je vais arrêter et au final je continue. International Horizons fête ses 3 années : et la quatrième va encore amener son lot de changement avec 2 nouvelles destinations, certainement une transformation juridique. L’entrepreneuriat n’est qu’une incroyable aventure si tu n’y vas pas pour l’argent, mais bien pour un projet dans lequel tu as des convictions fortes. C’est une aventure simple si tu as las chance, comme nous, d’être entouré de tes proches, de ton équipe, et que tu arrives à créer un esprit positif, jusqu’à bénéficier du soutien de tes clients. Alors, oui, il y a des ratés, mais le bonheur et la réussite sont d’autant plus grisants, quand tu en as un peu c* au début.

Voici le logo d'International Horizons avec un fond transparent pour une utilisation sur des fond colorés

Nantes, France
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