Séjour en Bulgarie, c’est la folie les ami.e.s ! Retour sur ces 7 jours passés à Sofia, à la rencontre des acteurs francophones et de l’éducation, sur la capitale Bulgare. Let’s have fun !

Après une nuit passé dans un hôtel Porte Maillot, j’embarque pour le Bus direction l’aéroport de Beauvais pour m’envoler direction la Bulgarie ! J’étais très excité à l’idée de visiter ce pays, que je ne connaissais que très peu, et où je n’avais encore jamais mis les pieds.

Arrivée à Sofia

Enfin arrivé à Sofia ! Je sors de l’aéroport pour m’en griller une, et je découvre une foule de taxi impressionnante ! Très peu de bus pour rejoindre le centre (numéro 84 pour ceux qui veulent tenter l’aventure !), je décide donc de choper un taxi : c’est pas cher, c’est efficace, je tente ! Le mec, très sympa, me vend la Bulgarie comme si il touchait des royalties à chaque compliments :  les filles sont les plus jolies, les églises sont les plus jolies, tout est plus joli en Bulgarie d’après mon super chauffeur ! Je le paie 35BGN, j’me barre direct au AirBnb pour poser les valises : 4ème étage sur une perpendiculaire de la rue la plus touristique, l’aventure commence !

Je cherche déjà un endroit où faire mes courses pour la semaine : à moi le fromage de l’Est, les fruits et légumes frais … pour trois fois rien ! Premier inconvénient du pays quand tu es une entreprise : personne ne te donne de tickets, donc quand tu veux justifier tes frais auprès du comptable, bah c’est compliqué. Et ça a été le cas pendant tout le séjour, à de très rares exceptions près. En fait, tu t’aperçois très vite de deux choses 1) t’es touriste, donc tu paie le double 2) pas de ticket, pas d’impôt à payer.

La vie à Sofia

En soit, quand tu es touriste, c’est plutôt sympa : rien n’est cher, les prix sont mêmes dérisoires, les quartiers touristiques sont impeccables, il n’y a pas un papier au sol. MAIS, quand tu es un local : le smic ne couvre pas le prix du loyer, tu es soumis à une très forte pression sociale, tu sent la corruption partout : les bâtiments sont commencés, mais rarement terminés, les routes s’effondrent (vraiment), les rails des tramways sont dans état scandaleux, certains bâtiments publics sont à la limite de l’insalubre. Et, beaucoup de jeunes se prostituent auprès des touristes pour arrondir les fins de mois ; il suffit de déclencher Tinder ou n’importe quelles autres applications de rencontres pour s’en rendre compte. Malgré tout (dédicace à AnneGa !), tu te sent très en sécurité, à n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit il y a très peu de criminalité, les gens sont gentils, serviables, ouverts à la rencontre. En tant que français, tu es excellemment bien accueilli partout où tu vas : je recommande vivement de visiter si vous ne connaissez pas encore !

J’en place d’ailleurs une – une fois n’est pas coutume – pour ce bon Laurent ainsi que MLP et consorts : une fois de plus, tu es en Union Européenne, donc dans l’une des nations les plus riches du monde, et il y a une misère incroyable. Comment veux-tu empêcher les gens de partir, si tu ne veux pas investir chez eux, ou les former chez toi pour qu’ils puissent développer le territoire ? Plus je voyage, plus les propos du  » Rassemblement – lol – National  » me dégoûte profondément. C’est emprunt de démagogie, et irresponsable, et irréalisable ; dédicace à Papa et Mamie qui vont me disputer pour avoir parler politique !

Les rencontres à Sofia

En allant d’établissements en établissements, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup d’étudiant.e.s et enseignant.e.s : à chaque fois, les jeunes sont parfaitement bilingues anglophones, pas mal sont même francophones, et tous sont ravis de pouvoir échanger, construire des projets. Les gens sont très ambitieux, réactifs, travailleurs. Le système d’éducation est génial : on contraint les étudiants à mener des projets de A à Z, pendant leur scolarité, de leur choix, et ils sont notés dessus. Ils sont spécialisés plus jeune que chez nous, à l’âge de 14 ans, et sont en général très investit. En échangeant avec les enseignants, tu constates rapidement une motivation et un engagement sincère, sur l’envie de développer des échanges avec la France, pour apporter de nouvelles connaissances aux jeunes bulgares.

Les étudiants partagent facilement leurs points de vue sur leurs formations, te guident dans l’école, te présentent leurs projets. Ils sont très enthousiastes ! Très fiers de leur culture, qui imprègnent encore beaucoup la manière de s’habiller, la musique etc. Beaucoup d’entre eux ont des références sur la France : Louis de Funès, Bourvil, Edith Piaf, David Guetta, la Tour Eiffel, et … la Bretagne ! On est même célèbre à l’autre bout de l’Europe.

La Grèce, en Bulgarie

De notre point de vue, la Grèce c’est souvent le pays matraqué par l’Allemagne (un séjour de 24H à Thessalonique m’a d’ailleurs permis de constater le ressentiment à l’égard du pays), qui ne paie pas d’impôt et on le résume à Corfou, Mikonos, la mythologie et les maisons bleues sur une mer turquoise. Pour la Bulgarie, le point de vue est tout à fait différent, tu sent rapidement que la Grèce est le centre européen des Balkan et de l’Est, l’exemple à suivre. L’image de la Grèce est hautement positive. Et très sincèrement après un court séjour dans l’hôtel d’une partenaire grecque je ne peux qu’approuver: tu sent une ferveur, une envie de vire partout ; les gens tapent des mains dans les bus au son de la musique, les terrasses sont ouvertes, les gens partagent, les plats sont posés sur les tables et tout le monde se sert, tu es accueilli n’importe où comme un membre de la famille … ça me rappelle beaucoup l’Italie du Sud, les pays du Maghreb. Les gens sont généreux et arrangeants, ça te donne envie de rester des mois ! Vraiment, royal.

En très bref, la Bulgarie est vraiment un pays magnifique, avec des personnes généreuses, c’est safe … pour le tourisme, je vous le conseille vivement ! Je ne connais pas encore assez le pays pour juger de la qualité d’y investir ou non, mais je sais que dans le cadre du travail, je vais rapidement y retourner pour nouer de solides partenariats avec l’Est européen, et donner la chance aux français, et aux bulgares de se rencontrer : vous pouvez y aller les yeux fermés !

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