Retour d’expérience en Italie et en Slovénie : on ne vous a pas encore tout dit. Chez International Horizons, on a un principe simple : si on ne connait pas, si on sait pas, on t’envoie pas ; alors comme la Slovénie était encore inconnue pour nous, on a décidé de s’y rendre pour la première fois il y a un peu plus de deux ans : voici l’Histoire (de la viiiiiiie) !

From Paris with Love

On commence tranquillement à Lorient ; on loue une voiture en aller simple direction Montparnasse – à 1€ ! – en prenant des covoitureurs. Première surprise : nous faisons un bénéfice de 4€ : c’est le premier chiffre d’affaire d’International Horizons, 3 covoitureurs embarqués depuis la Bretagne pour rejoindre la capitale. Le lendemain, on s’envole direction Venise, et c’est là que les emmerdes commencent.

Venise, incroybale

On débarque à l’aéroport : il est splendide ! Mais genre tu peux prendre un bateau pour rejoindre la ville, il y a des lapins partout, c’est tout en verre ; tu hésites entre une version moderne de Alice aux Pays des Merveilles ou la prise de stupéfiants à ton insu. Bref, on fonce chez le loueur de voiture, et là première surprise, la voiture louée n’est plus dispo, donc on nous refile une mini fiat (je fais 1m93), sans GPS : c’est parti pour La grande Aventure. On part direction Udine pour y passer deux jours ; on atterit dans une coloc’ grâce à couchsurfing où les mecs fument à l’interieur, les chiottes sont cassés, la douche froide et on dort un matelas si fin que j’avais l’impression de dormir à même le sol. Et, pour parfaire le décor : je tombe malade, le pied.

Udine, direction Ljubljana

On repart en Fiat – sans GPS toujours ! – et on se fait bloquer à l’autoroute : il fallait avoir une vignette spécifique. Mais rien n’arrête notre entrain : on décide passer par les Alpes, histoire de rajouter un peu de piment. Bien entendu, on se perd complètement : on tourne, on tourne, on tourne … jusqu’à rejoindre la Socha : une rivière turquoise où l’eau est POTABLE tellement c’est propre. Après quelques photos on repart jusque dans une ferme pour demander notre chemin à un couple d’agriculteurs d’une soixantaine d’année bien tassées qui nous donner le chemin dans un anglais parfait. Va parler anglais à ma grand-mère, j’ai hâte de voir le résulat !

Ljubljana : LA découverte

Wow. Cette ville est incroyable ! Mais genre, splendide. Les rues sont propres, l’architecture intacte comme en Italie, les mojitos à 3€ et les burrek remplacent les grecs en sortie de boite pour seulement 2€ : je veux.

On a d’abord été hérbergé chez un couple qui nous a fait découvrir Ljubljana de nuit en écumant les terrasses et les bars ; ils nous ont fait découvrir un endroit incoyrable qui résume pour moi à lui seul la tolérance slovène : un endroit clôturé par des murs avec quelques bars & boites dedans ; un généraliste, un LGBT friendly, un rock’n’roll, un ambiance, un house & techno trans où tu pouvais peindre les murs ! Seul les canettes sont autorisées, pas de verre, pas de baston, pas d’insécurité, juste du plaisir ! Vraiment, royal.

Les slovènes

Déjà les mecs maitrisent évidemment le slovène mais aussi l’anglais et l’italien, et tu en as plus d’un qui est capable de te parler français. Un jour on passe devant un grand lycée, on décide d’y aller pour les démarcher. Dans le plus grand des calmes, un des gamins nous conduit dans le lycée pour faire la visite, un autre va chercher la directrice, et c’est parti pour une demi-journée sur l’Education slovène ! Ici, les légumes sont gratuits, on te propose du thé, gratuit aussi et petit bonus : tu ne veux pas aller en cours ? Pas de soucis, tu vas au gymnase et tu es encadré pour faire du sport.

Le retour : l’Epopée commence

On avoue, on a voulu passer un petit weekend pépouze avant de repartir. On prend donc la voiture direction Koper – toujours sans GPS – et là on ajoute un peu de difficulté : la nuit. Après avoir manqué de percuter une biche de très peu, ainsi qu’un poids lourd, puis manger dans un restaurant plus glauque que les chiottes d’un camping on arrive … pas. Non, on arrive pas du TOUT à Koper en Slovénie, mais la très belle ville de Trieste en Italie. Et, comble du LOL : je réserve un hôtel pour la nuit, pour la semaine d’après. Bref, on est pas dans la bonne ville faut réserver une nouvelle chambre et demain, ce qui passe à cet instant pour une aventure deviendra vite l’équivalent d’un épisode de Dora l’Exploratrice (version enfant, pas la nouvelle version où une gamine de 5 ans à plus de poitrine qu’une femme enceinte)

Bruxelles, Lille, Paris et Nantes

On dépose la voiture, on senvole vers Bruxelles. Et, comme à chaque passage, on bouffe avec un de mes amis, Charles, et son ami. Après avoir oublié mon passerport dans la voiture de location, on finit quand même par décoller puis arrivé à Bruxelles on le rejoint après 1H dans les transports pour cause de travaux pour rejoindre un restaurant de Ramen (excellent !) : on termine, le UBER arrive, y a des travaux, encore et là : on loupe le train direction Lille. Rien de grave ? On devait récupérer une voiture, des covoits et partir à Paris. Du coup, on prend le suivant (sans frais, et là je dis MERCI la SNCF à Bruxelles !) et on arrive pile à l’heure.

Après quelques incompréhensions, des covoits peruds dans Lille, on termine par récupérer la voiture. Pour info, il est 19H, on s’est levé à 6H. On arrive à la voiture : une audi, dernier cri, tellement automatisée que c’est le covoitureur qui a dû indiquer à Marie comment enlever le frein à main et mettre la radio. (Compte pas sur moi, je n’ai pas le permis !).

On fonce direction Paris où on se tape 3/4 d’heures de bouchons on dépose les gens, on en reprend d’autres et GO direction Le Mans ; et là ami.e.s, non seulement on a pas mangé, mais en plus, à l’instant de cette Aventure, il est genre 00H et je suis en train – pour la première fois de ma vie – de me faire larguer, par texto. Dans le genre journée pourrie, on atteint des sommets rocambolesques.

Bref, on termine quand même sur Nantes, à garer un break flambant neuf dans une bébé cour. L’aventure est terminée, la prochaine fois, on aura un GPS, et ce sera à Koper, pour une conférence sur ERASMUS !

Voici le logo d'International Horizons avec un fond transparent pour une utilisation sur des fond colorés

Nantes, France
hello@international-horizons.com

Pour les lycées professionnels & autres établissements scolaires
À propos
Nos destinations