Retour d’expérience en Pologne : on a testé Varsovie en équipe, et même en individuel, on a poussé jusqu’à Cracovie et Gdansk ! Voici nos impressions sur le pays, ce que nous en retenons, et ce qu’on te conseille, pour partir à la découverte de ce pays d’Europe Centrale, pendant ton stage en Pologne !

Le premier trip en Pologne !

Mon premier voyage en Pologne, c’était en 2011 [ça remonte !], à Gdansk. Je sortais de 4 mois de stage en Espagne à Ibiza, je dois reconnaître que d’emblée j’ai pas trop kiffé le changement. Tu passes de 38 degrés en plein mois d’octobre à un chiffre de degré insignifiant, j’ai eu mal à mon p’tit cœur : et très froid à mes petits bras, et mon petits corps. Mais, Gdansk est hyper colorée, très étudiante et c’est en bord de mer : je trouve que l’atmosphère qui y règne est très différente de celle de Varsovie ou Cracovie. En même temps : est-ce que tu t’amuses à comparer Bayonne, Paris et Lyon ? Nope. Gdansk, ça bouge beaucoup, et j’ai trouvé les gens très accueillants, et la ville en elle-même donne un sentiment de tranquillité et de sécurité. C’est une ville à taille humaine, un peu à l’instar de Nantes, par exemple, en France. Plus, depuis Gdansk, tu as des ferrys pour aller directement jusqu’à Helsinki en Finlande, ou encore à Copenhague au Danemark : et ça aussi, ce sont des villes très sympas à visiter, ou même pour y vivre le temps d’un stage à l’étranger.

Cracovie, mon deuxième séjour en Pologne !

Déjà il me sera très compliqué de dire du mal de Cracovie : si Anissa tombe sur ce blog – quand je me relis en 2023, je me dis qu’il est temps d’aller prendre des nouvelles d’ailleurs ? – , elle me fait envoyer une ogive nucléaire. Et, surtout : la ville est splendide ! C’est très touristique ; disons que c’est la ville la plus similaire à la culture ouest-européenne. Tu ne seras pas dépaysé des masses ; la ville a été rénovée récemment, et notamment la vieille ville, c’est canon. Il y a plein d’activités variées à faire, et notamment une vie nocturne intense, c’est vraiment sympa. Les gens sont très accueillants, c’est certainement la ville la plus accueillante du pays, une des plus libres. Bref, passons aux choses sérieuses : Varsovie.

Varsovie : premier voyage International Horizons

Comment tu choisis ton premier déplacement quand tu montes ta boite ? Thanks to Skyscanner : au moins cher bébé. C’est donc un Paris Varsovie, à 20€ A/R tout pile, que nous prenons, pour le mois de novembre, juste avant la création d’International Horizons. Aucun de nous n’avait visiter la capitale : et on veut uniquement vous envoyer là où un membre de la team a déjà été ! Donc pas le choix, pour ouvrir la Pologne, il va falloir s’y rendre à nouveau, et aller à la rencontre des lycées, des gens, de l’ambassade, de l’institut français, et de tout plein de monde, pour bien comprendre les enjeux du pays, et là où on veut vous envoyer en stage en Europe.

Le vol naturellement – comme il est coutume – ne s’est pas super bien passé, on a eu du retard + des turbulences, avec une arrivée sur une piste courte, beaucoup de vent. Pas le rêve ultime ! Mais une belle surprise. Pour re-situer le contexte, on veut monter International Horizons pour casser les coûts du stage à l’étranger – à l’époque, certains de nos concurrents, demandent jusqu’à 1500 euros, et d’avance. Mais, nous on veut faire chuter le prix de 1000 balles, et être payé une fois la convention signée. On a pas encore trouvé une banque qui nous fait confiance, alors niveau moyen on est assez limité : on choisit l’option couchsurfing ! Depuis, c’est Nico ? qui nous accompagne dans ce projet, et on fête les 7 ans en 2023 : yallah !

Retour d’expérience en Pologne : Mistigri, le – petit – hôte de Varsovie

Pour continuer ce retour d’expérience en Pologne, bienvenu à Varsovie ! On est directement récupéré par Mistigri (Baptiste), un français qui est sur Varsovie – et revenu depuis ! – qui nous a proposé de nous hébergé la première partie sur séjour. On part donc chez lui, à quelques arrêt de l’hyper centre de la capitale polonaise, dans un petit appart cosy. Première nuit, première boulette : Mistigri décide de nous faire découvrir la vodka Soplica, goût noisette. Cette vodka nous apporte au fur et mesure des verres, deux anecdotes : la première, j’ai cassé la table basse de Mistigri après quelques verres pendant une superbe imitation de dinosaure pour un Time’s Up ! Mais je vous jure que le dino était super bien fait : Denver aurait été fier de moi. La seconde, le dernier mariage que j’ai eu la joie de faire, cet été même à Bordeaux, j’ai retrouvé cette vodka à table : un scandale pour ma santé, particulièrement le lendemain quand je me fais Bordeaux Nantes avec un soleil de plomb. En plus pendant la nuit, on a couru pieds nus comme des idiots à travers les jardins du château, je me retrouve avec un trou dans le pieds après avoir marché sur un tuyau d’arrosage en acier … le lendemain je n’arrivais plus à poser le pieds par terre, je suis donc rentré jusqu’à Nantes, avec une chaussure à la main ?

Varsovie – La vieille ville

Mistigri nous fait visiter la vieille ville, et ses alentours, de Varsovie. La ville est vraiment superbe : c’est beau. Il nous raconte qu’elle a été rasée pendant la guerre, puis reconstruite à l’identique : le projet est excellemment réussi. La vieille ville est très touristique, tu retrouves toutes les grandes marques internationales traditionnelles, du wifi, des touristes européens essentiellement, et un peu asiatiques également.

Les rendez-vous à Varsovie

Car oui, ne l’oublions pas, l’objectif c’était quand même le boulot. Et là, quelques anecdotes cocasses. Premier déplacement, donc on décide de ne pas dédoubler les rendez-vous, mais de les faire ensemble pour maximiser notre discours. Donc les premiers rendez-vous sont avec les institutions françaises sur place, et ça se passe très bien !

Le second jour, nous avons un rendez-vous qui nous semble un peu loin sur la carte, mais daï ! On fonce. On se tape (et wallah que je n’exagère rien!) 3 changements de bus, on traverse une forêt (oui, on est toujours dans Varsovie, on apprendra plus tard que la ville s’étend comme 14 fois Paris), et on arrive au final au bout du bout de Varosvie pour rencontrer deux enseignantes deux lycées généraux. Et là, surprise  » Miaou  » – c’est comme ça qu’on surnomme cette enseignante – nous claque sans complexe :  » on ne peut pas travailler avec ERASMUS + donc, c’était vraiment pour le plaisir de rencontrer des français  » LOLILOL.

Autre rendez-vous marquant : le plus grand lycée de Varsovie. Nous sommes accueillis comme des rois. Le directeur vient nous ouvrir, prend nos manteaux, nous fait visiter l’immeeeeeeeense établissement, en prenant soin de nous présenter à TOUT LE MONDE. Je pense ne jamais avoir serré autant de mains en une journée. Et, au bout d’une bonne heure de visite guidée dans les méandres du lycée – en polonais, l’anglais c’était pas son fort – il nous emmène devant la salle des ambassadeurs, on entre. Une enseignante, qui parle uniquement polonais et russe, nous emmène devant l’ensemble des délégués de classe de l’établissement, soit une centaine de lycéens. Un lycéen, aimable, vient nous faire la traduction :  » Merci d’être venu pour nous faire la conférence sur ERASMUS  » : Ok. Mode Battle activé ; c’est parti pour une heure d’impro’ sur ERASMUS, sans support ; best conf’ ever. Mine de rien, un paquet de gamins nous ont ensuite recontacté, on doit pas être si mauvais !

Le Varsovie qui pue

Parce que oui, il y a un côté pas très très sympa de la Pologne, et notamment quand c’est le jour de l’indépendance. Rappelons que les femmes se sont battues encore très récemment pour ne pas perdre le droit à l’avortement en Pologne. Donc là, OKLM avec Mistigri dans Varsovie, il nous demande d’éviter de parler le temps qu’on traverse la foule pour aller dans un café, parce que en ce jour d’indépendance les étrangers sont assez mal vus. Effectivement, certain.e.s étaient habillé.e.s en nazi pour ce défilé ; ni une ni deux, je suis révolté et recherche sur Google la manif qui contre celle-là. Donc pour la manifestation ‘polonaise’ tu as genre 10000 personnes qui défilent. On se pointe à l’autre manif : tu as les pro LGBT, les gens de sensibilités de gauche, les syndicats, les pro européens, on est … 500. Yes, la bonne ambiance.

Et, ça n’a pas manqué, le soir on part acheté de la vodka (faut bien consommer local !) et on s’est pris un coup de pression de la part d’un manifestant qui nous dit  » oublie pas que tu es en Pologne ici donc tu fermes ta gueule « . Yes, merci bro’ C’est le côté le moins fun de ce retour d’expérience en Pologne ça.

Le Varsovie nocturne

Le Varsovie nocturne est très sympa ! Il y a énormément de bars et de boite, un peu style underground. Naturellement là-bas c’est électro et gros rock, entendre du ragga les mecs sont pas encore prêts. Les soirées ne sont vraiment pas chères, et, hormis le soir de l’indépendance, on ne s’est jamais senti en insécurité en Pologne, les gens sont plutôt accueillants. C’est pas non plus des italiens, des espagnols ou des roumains, mais .. ils sont accueillants !

Un soirée où Marie était épuisée, j’ai décidé de sortir seul ; j’ai croisé des ukrainiens et des polonais à une station de métro : me voilà dans un appart, dans les résidences de Varsovie (genre des barres d’immeubles staliniennes) à boire quelques shots de vodka bas de gamme, et bien entendu, à tenter de parler polonais : impossible !

Tu as aimé ce retour d’expérience en Pologne ? Varsovie : c’est sympa, c’est pas cher. Si tu aimes l’électro, sortir, visiter : tu as largement de quoi te faire plaisir 6 mois en Pologne, le pays a vraiment des intérêts forts ! Pour un stage en Pologne, contacte-nous bébé.

Pour les questions plus générales, rendez-vous sur la FAQ des stages à l’étranger de International Horizons.

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