Le bilan comptable tombe : les chiffres sont bons, il faut investir. Et on se dit : qu’est ce qu’on va ouvrir comme nouvelle destination. Flemme de faire comme la concurrence, vous nous connaissez, on aime bien dénicher des petites pépites et vous emmener en terres inconnues, mais safe, bien entendu. On se met d’accord, et inspirés par l’incroyable Rigoberta Menchu, on monte une équipe pour partir direction Guatemala ! Pour bien faire les choses on prend des chauffeurs privés, on est 10 à partir : il faut s’organiser pour bien explorer le pays et valider la destination.
C’est donc le 26.12 qu’on s’envole depuis Amsterdam pour arriver vers 19H30 heure locale au Guatemala, après un passage éclair à Houston – que je vous déconseille, c’est vraiment très compliqué de passer par les USA pour voyager. Première et seconde nuit, on décide d’explorer l’ancienne capitale du Guatemala, à savoir Antigua. C’est absolument magnifique. C’est par contre, loin du cliché qu’on en avait : les prix sont élevés. Les gens sont très accueillants, très avenants, on n’a vraiment aucune difficulté à communiquer avec des locaux. La seule petite surprise, c’est de voir des mecs avec des fusils à pompe ou des semis automatiques dans les pharmacies ou autres commerces jugés à risque. Je dois reconnaître que la première fois, c’est très surprenant, mais bon, une fois que tu voyages, tu comprends que c’est partout, et tu n’y fais même plus attention. La ville d’Antigua nous est comptée par un guide, à travers une visite des églises et autres édifices religieux : la légende veut que t’adresses à Hermano Pedro pour des guérisons miraculeuses. J’ai fait le test, je vous dirais si oui ou non j’ai encore des crises d’algie vasculaire de la face ! L’homme a été canonisé par Jean-Paul 2, véritable star locale. On a beaucoup marché, dans des quartiers riches, comme des très pauvres : pas une emmerde. Les gens sont vraiment très abordables, ils discutent ou te renseignent facilement.
Ensuite, on part direction Pacaya pour escalader le volcan. Bon, je suis resté en bas : avec ma fille de 7 mois, c’était une ascension compliquée, inutile de prendre des risques. Je suis donc resté dans un petit café ; enfin trois bouts de béton qui font office de café à bavarder avec les chauffeurs, et les gamins / parents locaux. 4H non perdues : les gens, encore une fois, sont vraiment très sympas, ils rigolent, discutent beaucoup. La localité et les gens, sont tellement abordable, avec des conditions de vie relativement difficile en comparaison des nôtres … on a décidé de lancer un projet pour aider à scolariser les gamins locaux ! Mais ça, je vous laisse le découvrir bientôt : c’est encore une autre histoire à venir. Le soir, nous allons vers San Pedro, un village perdu sur le lac à côté de Flores : on rencontre Edwin, notre chauffeur pour quelques jours (qui est vraiment une méga star, on vous donne le contact si vous allez dans le coin). San Pedro, la nuit c’est une énorme déception : le logement est immonde, de la merde (littéralement) sur l’un des matelas, des frêlons dans une chambre, des araignées tu as peur juste qu’elle te regarde … mais pas le choix, on reste et on dort à 10 dans une chambre pour affronter l’adversité. Le lendemain, sur le conseil du proprio, certains d’entre nous se baignent dans le lac : on apprendra quelques jours plus tard que quelques mois auparavant, un mec s’est fait arracher la main par un crocodile. On apprécie.
On part le lendemain à la découverte de Tikal, la splendide cité Maya mais aussi ses dindons sauvages, oiseaux de toute les couleurs, tarentules et autres animaux étonnants comme les singes hurleurs qui gueulent tellement fort, tu as l’impression que 18 jaguars sont en train d’étriper un sanglier. La cité Maya est vraiment superbe et notre guide, Elda, une crème. Vraiment une personne très cultivée et avenante, qui m’a même gardé Alba que je puisse grimper au sommet d’une pyramide. La visite a duré le temps d’un après-midi, c’est à découvrir !
Et à présent, c’est parti pour le Belize – qu’on ne vous proposera pas. Alors, c’est safe, aucun soucis, c’est paradisiaque mais c’est clairement une enclave des États-Unis. C’est très cher, tu ne trouves que de la malbouffe. Genre tu veux t’acheter quelque chose de bon, avec un peu de légumes, le max que tu trouves c’est un hot dog en supermarché. Des sauces en bidon de 4 litres, des chips par centaines, du gras … tu prends 5 kilos juste quand tu rentres dans le supermarché. Tout est très sucré, trop sucré. Genre tu es diabétique je pense que ton espérance de vie est sérieusement compromise. Les paysages sont magnifiques, mais la communication avec les locaux est moins facile qu’au Guatemala. Alors oui comme nous l’a chanté Madonna ‘La isla bonita’ tient ses promesses, mais de là à y passer des semaines ou des mois en stage, nous n’en sommes pas certains.
C’est ici que s’achève ce retour d’expérience sur le Guatemala. Alors, prêts à sauter le pas ? Avant de partir teste ton niveau d’anglais juste ici. Et si tu as des questions ou besoin d’aide pour organiser ton stage, n’hésite pas à nous contacter. On est là pour t’accompagner dans cette aventure extraordinaire !