Faire un stage à l’étranger en Roumanie pourrait ne pas être la destination la plus évidente au premier abord, mais c’est en réalité un choix extrêmement judicieux. La Roumanie, souvent caricaturée par Dracula, Cyprien (le youtubeur) et les subventions de Coca-Cola, souffre d’une image quelque peu déformée, alors qu’elle regorge de richesses culturelles, de paysages variés et d’une histoire fascinante. C’est parti pour le retour d’expérience en Roumanie !

Salut, c’est Esteban, et à travers ce blog, je vais te partager mon expérience captivante en Roumanie. J’ai eu l’opportunité de passer une semaine dans ce pays aux couleurs bleu, jaune et rouge (en référence à son drapeau), précisément dans sa capitale, Bucarest, en 2021.

Peut-être te demandes-tu : « Mais quelle mouche a piqué ce gars pour le mener jusqu’en Roumanie ? » Honnêtement, avant de partir, je n’avais pas vraiment de réponse. Cependant, une fois sur place, j’ai rapidement saisi les charmes insoupçonnés de ce pays. Eh bien, laisse-moi te dévoiler, et te faire comprendre comment je me suis retrouvé en Roumanie. Après avoir achevé mon premier stage avec l’équipe, une expérience qui s’était déroulée à merveille, je me suis retrouvé dans une situation pour le moins inattendue. En guise de remerciement pour mon travail, Hugo et Seb m’ont surpris en m’invitant à les accompagner en Roumanie. Une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. C’était un peu comme si le destin m’offrait une occasion unique d’explorer ce pays, de mieux appréhender sa culture, et surtout, de plonger dans un autre stage à l’étranger avec la team.

Laisse-moi donc te planter le décor : j’étais accompagné de Seb, Hugo, Tom et Malo. Nous avons passé une petite semaine au cœur de Bucarest, à seulement cinq minutes en voiture de l’hypercentre.

Ce voyage a été bien plus qu’une simple escapade. C’était une immersion totale dans un nouvel environnement, un bon moyen de se rendre compte de la manière dont un stage à l’étranger pouvait se dérouler, en particulier dans un pays aussi intrigant que la Roumanie. J’ai eu l’opportunité d’observer de près la manière dont les entreprises locales fonctionnent, de me familiariser avec les coutumes professionnelles et de relever des défis inédits. En partageant cette expérience, j’espère également t’aider à te préparer au mieux pour une aventure similaire à l’étranger.

Bucarest, une ville plus que surprenante !

Maintenant, abordons cette expérience singulière dans l’Europe de l’Est, au pays de Dracula et des vampires. Il y a tant à raconter, mais je souhaite tout d’abord évoquer un aspect essentiel : le coût de la vie. En cette année 2023 où je rédige ces lignes, l’inflation a connu une hausse significative. Néanmoins, il est indéniable que les prix demeurent incroyablement abordables pour une capitale européenne. Nous en avons profité pour nous déplacer principalement en Uber ou en Bolt, et savourer sans retenue les plaisirs des bars et restaurants. En comparaison, le coût de la vie en Roumanie est environ 40 % moins élevé qu’en France, offrant une marge de manœuvre financière très appréciable.

Un autre aspect captivant dont je me dois de te parler concerne les conséquences de l’occupation de la Roumanie par l’Union soviétique. L’histoire complexe de la Roumanie sous l’emprise soviétique a profondément marqué le pays. L’influence de l’Union soviétique a laissé des empreintes durables sur la culture, la politique et l’économie roumaines, et je peux te dire que cela nous a frappés assez rapidement lorsque nous avons vu tous les immeubles laissés à l’abandon. L’ombre de cette période était omniprésente, même au cœur de la modernité. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans un centre commercial de Bucarest, une immense structure s’étendant sur une superficie totale de 83 971 mètres carrés répartis sur cinq étages. Ce qui nous a laissé sans voix, c’est ce que nous avons découvert à l’intérieur. À partir du deuxième étage, les vitrines étaient désespérément vides, et plus nous montions, moins de magasins étaient présents. Autant te dire que le cinquième étage ressemblait davantage à un décor de vlog urbex qu’à un lieu de shopping animé.

Un peu dans le même thème, j’aimerais te parler d’une montagne architecturale : le Palais du Parlement, la preuve qu’en matière de bâtiments administratifs, la Roumanie n’a pas fait dans la dentelle. En 1984, Nicolae Ceausescu a décidé que les autres dirigeants avaient des châteaux, alors pourquoi pas un énorme palais pour abriter tout ce qui a trait à l’administration ? Présidence, assemblée nationale, conseil des ministres, tribunal suprême… tout sous un même toit géant. Le Palais du Parlement, c’est comme si quelqu’un avait pris un « Monopoly » un peu trop au sérieux. Nous ne l’avons pas visité, mais juste en passant devant, on sentait déjà la puissance bureaucratique émaner des murs. Et dire que certains se contentent de bureaux avec vue sur le parking.

Cette expérience a été une puissante illustration de la complexité de l’histoire roumaine et de la manière dont les conséquences du passé se manifestent parfois de manière inattendue dans le présent. Les bâtiments abandonnés et les vestiges de l’époque soviétique nous rappelaient constamment les défis que le pays avait dû affronter et continue de surmonter pour forger son propre avenir.

Parlons maintenant de cette petite curiosité que nous avons découverte en Roumanie. À notre plus grande stupeur, nous avons constaté que les Roumains ne se sont pas gênés pour créer leur propre version de notre cher Arc de Triomphe. Oui, oui, tu as bien lu

, ils ont eu l’audace de reproduire l’un de nos monuments les plus emblématiques. Bon, d’accord, pour être juste, ils ne l’ont pas vraiment « volé », mais plutôt construit. Il s’agit en fait d’un monument érigé pour célébrer le défilé des troupes victorieuses après la Première Guerre mondiale. C’est plutôt flatteur de voir que notre Arc de Triomphe parisien ait inspiré un tel hommage à des milliers de kilomètres de distance.

Et le comble, c’est que cette réplique est nichée non loin de la Place Charles-de-Gaulle. Franchement, les gars, calmez-vous avec le « plagiat » architectural, ça commence à faire beaucoup ! On se serait presque attendus à trouver une « Tour Eiffel 2.0 » juste derrière l’angle.

Après cette incursion dans la curieuse réplique roumaine de notre cher Arc de Triomphe, un édifice qui suscite à la fois étonnement et admiration, tournons maintenant notre attention vers un aspect tout aussi crucial : la météo. Un aspect crucial qui peut influencer l’appréciation d’une destination. Mon séjour en octobre en Roumanie a été un peu comme si j’avais transporté la météo d’un bon mois de novembre dans le Finistère jusqu’à Bucarest. Il pleuvait quasiment en continu, créant une ambiance à la fois romantique et mélancolique. Les rues pavées du vieux quartier, bien que charmantes, se sont avérées être des pièges potentiels pour mes pieds. J’ai frôlé la catastrophe à maintes reprises en manquant de m’étaler sur ces pavés mouillés. L’image de moi essayant de garder mon équilibre sur ces pavés glissants me fera toujours sourire.

L’anecdote roumaine

Maintenant, il est temps de partager une mini-anecdote qui nous fait bien rire avec du recul. Deux jours après notre arrivée à Bucarest, nous avions un rendez-vous avec une guide locale francophone que nous nommerons Maria. Son rôle était de nous plonger dans l’histoire de la ville et du pays, en émaillant ses explications d’anecdotes intéressantes. Nous avions soif d’apprendre, on va dire. Cependant, il devint rapidement évident que Maria n’était peut-être pas la plus instruite en matière d’histoire, du moins en ce qui concernait ce qu’elle essayait de nous présenter. À chaque monument, statue ou bâtiment, son discours se limitait à prononcer le nom suivi de la désormais célèbre phrase qu’elle affectionnait : « c’est comme ça ». Une situation assez cocasse ! Je me souviens particulièrement d’un moment mémorable lorsque Maria nous a fait découvrir le buste de Georges Enesco, un compositeur franco-roumain. Après avoir soigneusement énoncé son nom et lu l’inscription en dessous, elle a lâché son fameux « c’est comme ça ». On aurait dit que cette phrase était sa réponse pour tout.

En y repensant, il est clair que Maria n’était pas la source la plus fiable d’informations historiques sur son propre pays. Ironiquement, un simple détour de 20 minutes sur Wikipedia aurait probablement suffi pour obtenir des détails plus précis et vérifiés.

Tout compte fait, mon séjour en Roumanie a été une superbe expérience internationale et j’aurais aimé rester plus longtemps pour en apprendre davantage sur la culture roumaine. Il m’a montré que les destinations atypiques peuvent révéler des trésors cachés et offrir des leçons inattendues. Que ce soit à travers la complexité de son histoire, les curiosités architecturales ou même les moments « golri » partagés avec de nouvelles connaissances, la Roumanie m’a offert une expérience unique et mémorable. Alors, si tu envisages un stage à l’étranger, n’écarte pas la Roumanie de ta liste. Qui sait quelles surprises et quelles découvertes extraordinaires t’y attendent ?

Enfin bref, si ce petit retour d’expérience t’a convaincu, et que tu es chaud pour aller faire ton expérience professionnelle à l’étranger… Pour ton futur stage en Roumanie : contacte-nous, la Team se mobilise pour répondre à toutes questions ? Pour les questions plus générales, rendez-vous sur la FAQ des stages à l’étranger d’International Horizons.

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