Chypre : ce que personne ne te dira vraiment (mais que tu dois savoir avant ton stage) 

Tu veux partir à Chypre pour ton stage ? Tu hésites encore ? Ou peut-être que tu t’es dit : « Oh tiens, Chypre, il fait beau, ça parle grec, c’est sympa non ? » Attends un peu. Je vais te raconter deux-trois trucs. Pas des trucs touristiques à la noix qu’on lit sur les brochures d’agence. Non. Des vraies choses, des petites anecdotes, des détails qui n’en sont pas, des ambiances, des trucs qui restent. Bref, un petit bout de Chypre avant que t’y poses les pieds. 

Je te jure que cette île-là, elle se vit. Elle s’explique pas dans un catalogue ou dans un tableau Excel de “10 choses à faire”. Et pourtant, on va essayer. Parce qu’il faut bien commencer quelque part, non ? 

1. Chypre, c’est Aphrodite, l’amour, et une plage bizarre 

Alors, on commence facile : tu savais qu’Aphrodite, la déesse de l’amour, est censée être née à Chypre ? Ouais, carrément sortie de l’écume, comme dans un film. Enfin… dans une version antique d’un film romantique chelou. Il paraît qu’elle a émergé de la mer à Petra tou Romiou, un endroit où y a genre trois rochers au milieu des vagues. C’est beau, ça sent le mythe à plein nez. 

Et puis franchement, c’est pas qu’un détail. À Chypre, on te parle d’Aphrodite comme si elle venait de partir faire les courses et qu’elle allait revenir pour l’apéro. T’as son nom partout. Sur des savons, des sentiers de rando, des bouteilles d’huile d’olive. Tu vas presque finir par y croire, toi aussi, à cette légende d’amour qui flotte dans l’air. 

2. L’île a vu passer du monde, et pas qu’un peu 

Tu te dis peut-être que c’est juste une petite île tranquille paumée dans la Méditerranée. Mais en fait, elle a été un centre commercial ultra important dans l’Antiquité. Genre vraiment. Le cuivre, par exemple ? Ben le mot « cuivre », ça vient de « Kupros » – Chypre, quoi. C’est pas rien. Ils en exportaient à fond, y avait des bateaux partout, des marchés animés, et même aujourd’hui, tu sens que ce n’est pas juste une île touristique. 

Le sol est riche, les gens ont la main verte, les marchés regorgent de trucs. Des tomates qui ont du goût (oui, du vrai goût, pas comme celles sous plastique chez nous), des figues, des pastèques énormes, des herbes qui sentent fort. Tu passes près d’un potager dans un village ? Tu chopes une claque olfactive, directe. Même l’air est chargé. 

3. Les Troodos, c’est pas juste des montagnes 

Un jour, t’en auras marre de la plage. Ou bien t’auras un week-end de libre et t’auras envie de te barrer de la ville. Alors tu prendras un bus, ou tu louerais une bagnole (prépare-toi à conduire à gauche hein), direction les montagnes de Troodos. Là-bas, c’est un autre monde. Loin du bruit, loin des touristes, loin de tout. 

Tu tombes sur des villages paumés où les gens parlent à peine anglais, mais ils t’offrent un café sans te connaître. Y a des vieilles pierres, des ruelles tordues, des cyprès qui grincent, et surtout… des églises. Pas des cathédrales tape-à-l’œil, non. Des petites églises byzantines, avec des fresques dedans. Des murs peints il y a des siècles, qui te regardent comme si t’avais pas intérêt à faire le malin. Ça parle de foi, de peur, de mystère. Tu sens le poids de l’histoire, là, dans la pénombre. 

4. Chypre, coupée en deux, et ça se voit 

Alors là, accroche-toi. Chypre, c’est pas juste “une île”. C’est une île coupée en deux, depuis 1974. T’as le sud, grec, République de Chypre, partie européenne et tout le tintouin. Et t’as le nord, occupé par la Turquie, appelé “République turque de Chypre du Nord”, même si c’est pas reconnu sauf par les Turcs. Ça fout une ambiance bizarre. 

À Nicosie, tu peux traverser la “ligne verte” à pied. T’as même des checkpoints, comme à Berlin à l’époque. D’un côté, des kebabs et des minarets, de l’autre, des églises orthodoxes et des souvlakis. Le contraste est réel. Tu te sens un peu entre deux mondes, entre deux histoires, entre deux douleurs aussi. Parce que cette division, elle fait encore mal. Y a des familles séparées, des souvenirs enfouis, des rancunes, mais aussi des ponts. Des gens qui bossent ensemble, qui se parlent, qui essaient. C’est pas parfait, mais c’est humain. 

5. Bouffe = bonheur (et attention au halloumi) 

Tu viens à Chypre ? Tu manges. C’est une règle. Tu peux pas y échapper. Même si t’essaies de faire un régime, t’es foutu. Entre les mezze (c’est genre 25 petits plats d’un coup), les desserts à te faire tomber en hypoglycémie, les grillades, les fruits, les pâtisseries… tu vas exploser. Mais avec le sourire. 

Le halloumi, ce fromage magique qui fond pas quand tu le fais griller, tu vas en rêver la nuit. Et si t’aimes les légumes, t’es servi : concombres frais, gombos à toutes les sauces, poivrons qui claquent. Même le pain sent bon. Et puis, les repas, c’est sacré ici. Tu manges jamais tout seul. Y a toujours quelqu’un qui te tend une assiette, qui remplit ton verre, qui te raconte une histoire en servant la dixième portion. C’est comme ça. 

6. Les gens ? Un mélange improbable, mais ça fonctionne 

Chypre, c’est pas homogène. Y a des Grecs, des Turcs, des Arméniens, des Maronites, des Anglais installés là depuis des générations, des Russes, des étudiants venus du monde entier… et tout ce monde-là vit sur une île pas si grande. Forcément, ça crée des frictions, mais aussi une richesse folle

Tu vas croiser des vieux qui parlent un mélange de grec et de turc, des jeunes qui switchent entre l’anglais, le russe, le français. T’auras l’impression de te balader dans un roman un peu bordélique, mais passionnant. Et surtout, tu vas te sentir accueilli. Vraiment. Les gens sont curieux, généreux, bavards. Tu vas probablement finir par boire du café chez quelqu’un que tu connais à peine. 

7. Le système scolaire ? Pas pareil, mais intéressant 

Si t’es en stage dans une école, ou même si tu passes devant un lycée, tu vas remarquer un truc : c’est pas la même ambiance qu’en France. Ici, l’école est obligatoire jusqu’à 15 ans, et ensuite… ben c’est un peu freestyle. Les élèves sont très studieux (parfois même trop), y a beaucoup de pression autour des examens. 

Mais les jeunes parlent souvent super bien anglais, sont ouverts, curieux. T’en verras beaucoup bosser à côté de leurs études, aider leur famille, se débrouiller comme ils peuvent. Et malgré ça, y a un vrai respect de l’enseignant. Ça surprend, parfois. 

8. Le calme… un vrai 

Chypre, c’est calme. Pas juste parce qu’il y a peu de voitures ou parce que les rues sont étroites. Non. C’est un calme mental. Les gens sont pas pressés. Les files d’attente sont longues, les horaires sont flous, les rendez-vous sont souples. Ça peut agacer au début, surtout si t’es stressé ou ultra organisé. Mais au bout de quelques semaines, tu t’y fais. Et tu respires. 

Les soirées sont lentes, les discussions durent, les silences aussi. T’as le droit de prendre ton temps. Personne va te juger si tu restes deux heures à boire un café. Tu vis. Juste ça. 

9. Du sport ? Ouais, mais tranquille 

Chypre n’est pas une nation olympique, c’est sûr. Mais y a du sport partout. Des terrains de foot poussiéreux, des clubs de karaté dans des sous-sols, des jeunes qui font du skate au bord de la mer. T’as même des stations de ski dans les montagnes (vraiment !), et des centres de plongée sur la côte. 

Et toi, en stage, tu vas peut-être te faire embarquer dans un tournoi local, un jogging en bord de plage, une session de yoga sur un toit. Dis oui. Même si t’es nul. Même si t’as pas envie. C’est comme ça que tu crées des souvenirs. 

10. Et puis y a tout le reste… 

Y a tout ce que je peux pas t’écrire. Ce que tu comprendras que là-bas. L’odeur de la mer à 7h du matin. La lumière dorée sur les murs blancs. Le goût d’une pastèque mangée au soleil. Le rire d’un enfant qui court pieds nus. Le bruit des cloches le dimanche. Le silence le jeudi après-midi. Les gens. Les silences. Les regards. 

Ton stage, ce sera pas juste une ligne sur un CV. Ce sera une vraie tranche de vie. Avec des galères, des coups de cœur, des surprises, des moments où tu voudras tout plaquer, et d’autres où tu voudras jamais rentrer. 

Alors, t’attends quoi ? Prépare ton sac. Mets des sandales. Garde l’esprit ouvert. Et laisse Chypre te raconter son histoire. Promis, elle vaut le détour. 

Et quand tu seras là-bas, n’oublie pas de lever les yeux, de marcher doucement, de parler aux anciens, d’écouter le vent. C’est dans les détails qu’on trouve l’essentiel. Chypre t’attendra, sans rien forcer, mais pour toujours. 

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