Retour d’expérience à Budapest : cette fois-ci c’est au tour de Théo – aussi communément appelé Néné ou C comme Chorizo – (coucou Réré), de faire son retour d’expérience de Budapest. Et quelle expérience ! 5 jours pendant le COVID qui me seront difficilement oubliables. J’ai fait une Théo comme on dit dans le milieu 🙂

Retour d’expérience à Budapest : l’organisation

Pour la mise en contexte, j’étais en Erasmus en Macédoine du Nord. A Stip, précisément. Moi qui pensait avoir vu la campagne profonde en Bourgogne ou en Corrèze (désolé les locaux), et ben je me trompais. Stip est une petite ville (40 000 habitants tout de même) mais considérée comme un village. On se croirait 2 générations en arrière avec des scooteurs ou motocyclettes venues d’un autre temps et une architecture/entretien des voiries qui laisse à désirer. Quant à son université, prendre un rendez-vous avec ses professeurs référents m’a pris autant de temps que traverser les USA à pied. Bref ! Il y a néanmoins pas mal de choses à faire : des randonnées (les montagnes à gogo), les casinos si t’as masse thune à perdre quand t’es étudiant, marcher autours d’une rivière desséchée, ou bien encore emprunter les taxis délabrés mais conduit par des personnes bienveillantes. 

Bon le COVID-19 venait de commencer, on était début mars, on s’est dit (et j’ai fortement insisté) : allons-y ! Il va y avoir personne, et surtout pas de français (oui on est beaucoup à pas aimer les français qui font les kekoss dès qu’ils sont à l’étranger, qui se permettent de parler fort et d’insulter les passants, qui se prennent pour des êtres suprêmes etc). On part donc après avoir réservé des billets aller-retour de Skopje à Budapest pour 30 balles avec WizzAiz, compagnie qui m’a bien dépanné plusieurs fois. Déjà, dans l’avion, plus de la moitié des passagers manquent à l’appel (tiens tiens un indice) et l’aéroport est presque désert. Plusieurs vols sont annulés, mais pas le notre : fort bien. On avait noté les quelques endroits à visiter mais ce qu’on aime quand on va dans une nouvelle ville, c’est l’impro.

Retour d’expérience à Budapest : la visite de la ville

On arrive en fin d’après-midi et on prend le bus qui relie l’aéroport au centre-ville. Aucun soucis pour se diriger tout est très claire et indiqué, on arrive à se diriger à notre auberge de jeunesse sans accrocs. On est très bien accueilli puis nous déposons les sacs et partons sur une excursion à l’aveugle en arpentant des rues au hasard avec une bière ou un cidre dans les mains, une part de pizza grignotée à l’arrache et quelques graines de tournesol achetées au supermarché du coin. D’ailleurs, les supermarchés sont ouverts tard le soir. Après quelques heures de déambulation et une dizaine de kilomètres marchés, on prend la route de l’auberge et dodo direct. Les jours suivants ont été des bons jours de marche aussi (une 15aine par jours, on reste de simples marcheurs du dimanche pas de commentaires svp). On a visité (à l’intérieur) la fameuse basilique Saint-Etienne qui surplombe la ville (l’entrée est peu cher et ça vaut le détour), la synagogue (d’extérieur) car son prix d’entrée est tout de même d’une quinzaine d’euros, on a marché le long du Danube et sur le bastion des pêcheurs en soirée, avec vue sur le parlement illuminé. En prime un petit apéro (encore à l’arrache) avec (encore) bière et cidres et quelques gâteaux apéros. Et c’était très appréciable. On a traversé les quelques ponts remarquables : le pont Elisabeth, le pont à chaîne, le pont de la liberté et le pont de Margaret. Si tu vas la bas, il faut que tu goûtes les chocolats maison, et j’ai un endroit à te recommander : le Rengeteg RomKafé. Des dizaines de choix de chocolats chauds, accompagnés d’épices et d’un fruit découpé. Juste excellent, on en a même pris 2 chacun. On a aussi pris le funiculaire pour quelques euros afin d’accéder au palais de Budavar, magnifique aussi.

Globalement tous le centre-ville est resplendissant, on a aimé l’architecture et ses bâtiments immenses. La ville est très bien conservée. L’auberge de jeunesse était niquel et les gens super accueillant. Et visiter les rues de Budapest un matin où il fait un peu frais n’a pas de prix. On a envie d’y retourner évidemment, car 5 jours c’est trop court. Et il y a plein de choses à faire en périphérie ou même dans le centre qu’on voulait faire, mais on s’est dit que de prendre le temps : c’est bien mieux ! Du chill, en somme.

Retour d’expérience à Budapest : le retour (ou pas) à Skopje

Venue le moment du retour et les informations tant attendues des compagnies aériennes quant au COVID-19 et là, pas de bols – ou simple inconscience habituelle de ma part- : les pays commencent à fermer les frontières aux pays contaminés. Et, on le sait tous, la France faisait partie des premiers (“aucune chance que le virus traverse les frontières et atteigne la France” hmmm oui oui). Les français font donc partie des premiers à être interdits de circuler sur les territoires intra et extra-européens. On commence à s’inquiéter un peu, puis on s’est dit tranquillou, notre retour est dans quelques heures ils vont pas trop durcir les mesures d’ici là. Car c’était seulement à l’état de supputation. On est surpris de passer les contrôles aussi facilement, le passage de la détection et les portes de l’avion sans aucun contrôle : trop bien, on a plus qu’à atterrir à Skopje. 

Malheureusement, la vie ne suit pas son long fleuve tranquille. Le capitaine de l’avion demande à tous les ressortissants macédoniens et des pays balkaniques de sortir leur passeport afin de sortir de l’avion, et pour le reste, vous attendez ! Je me retrouve donc avec un autre pélo (sur 80 passagers quand même) à attendre que les autres sortent. L’autre passager à gérer son tour de passe passe en montrant un passeport diplomatique au calme, tandis que moi, petit étudiant Erasmus (et sans visas -donc en situation illégale dans le pays), je me fais recaler par la douane. Et la s’ensuit une dispute avec madame et monsieur le policier leur disant que je comprenais pas les mesure car je n’avais pas été en France depuis 2 mois ! J’étais en Macédoine du Nord, ou à la rigueur à Budapest, recensant seulement quelques cas à cette période. Mais parlant à son oreille et voyant mes mots sortirent par l’autre, c’était peine perdu. Le capitaine de l’avion vole à ma rescousse (la classe quand même), le personnel de bord aussi mais rien n’y fait : c’est un retour à Budapest Illico Presto pour Néné. Retour donc dans le même avion, on me sert un repas gratuit car le personnel avait pitié de ma pauvre âme, et j’ai même une escorte policière en arrivant à Budapest, qui m’aidera à passer les contrôles rapidement.

Ne pouvant pas retourner en Macédoine, je rentrerai 2 jours plus tard en France avant que que la situation ne devienne chaotique et que les avions restent cloués au sol pendant plusieurs semaines. J’en ai profité pour prendre un jours de plus à chiller et visiter Budapest, ça va de soi.

Erasmus finito (et je vais pas m’en plaindre, j’étais pas à Barcelone), et compensation de l’Erasmus par un stage à Nantes, dans notre bonne et chère entreprise International Horizons.

Ca fait un sacré pavé mais ça en valait le coup. Sur ce, si tu veux faire ton stage en Hongrie, n’hésite pas : contacte-nous ! Et prends pas l’avion pendant le COVID-19.

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