Une fois n’est pas coutume, on te raconte nos expériences à l’étranger : en stage ou en voyage, on te partage notre quotidien, pour t’aider à trouver la destination qui te fait rêver pour ton stage à l’étranger. Et, cette année nous sommes partis à la découverte des Pouilles : le Sud-Est de l’Italie. Et, mon ami, encore une fois, l’Italie ne nous a pas déçu : les gens, les paysages, le climat et bien évidemment la bonne nourriture. Les Pouilles édition 2022.

Nous avons choisi de prendre position à Bari, via Principe Amadeo, c’est assez central : 10 minutes à pied de la vieille ville, 7 de la gare, 15 de la plage (et vu les températures qu’on va se taper, la localisation à proximité d’un point de baignade est presque de l’ordre du vital !). Le soir même de notre arrivée, nous visitons la vieille ville de Bari, ses rues étriquées et pleines de pot de Cactus, Alocasia et autres plantes grasses : c’est un régal pour les yeux. On se pose en terrasse pour un petit aperitivo (on ne va pas se laisser abattre !) avec deux traditionnels Spritz : rien que pour ça, l’Italie devrait éclairer nos apéritifs plus souvent. Dès le premier soir, la chaleur est presque accablante, mais c’est appréciable, nous venons de laisser 18 degrés à Nantes, pour en trouver 40 à Bari. La différence fait souffrir le premier jour, mais nous sommes vite habitués. La première chose qui m’a frappé à Bari, c’est la culture du Sud, j’ai l’impression de trouver ma grand-mère à chaque coin de la vieille ville : tout le monde se parle, les anciens sont assis sur une chaise devant chez eux pour profiter de l’ombre et la “ fraîcheur “ de la nuit qui tombe, les familles sortent les chaises et les tables pour manger dans la rue. Bref, la culture du partage et de la famille dans toute sa quintessence : je suis chez moi. L’Italie, c’est un peu le cliché de la mère juive de Florence Foresti (Si tu ne connais pas le sketch, hésite pas à le regarder !) : tu manges, tu parles, tu rencontres.

Notre séjour était très agréable : visites le matin, rencontres, et toujours une plage pour clore la journée. Nous avons fait Monopoli, Lecce, Torre a Mare, Polignano a Mare, Tarente et l’incontournable Alberobello. 

Monopoli est absolument incroyable, par contre prévoit des lunettes de soleil : les murs sont d’un blanc éclatant, partout, et c’est très compliqué de circuler sans les lunettes, sinon tu t’éclates la rétine et tu appelles ta mère en pleurant. Sans abus, bien entendu. En vrai, si tu es photosensible (Salut la team algie vasculaire de la face, on est ensemble !), prendre des lunettes de soleil est indispensable, et on hésite pas non plus sur la crème solaire, particulièrement si la blancheur de ta peau ferait rougir les premières chutes de neige. Il y a pas mal de touristes, comme nous, qui flânent dans les rues, et vont ensuite s’échouer sur la petite plage dans la vieille ville. On devra y retourner plus tard : on a oublié les serviettes de plage en France .. et impossible d’en trouver dans la ville. La mort. Mais, cet épisode déplaisant est très vite oublié et nous repartons pour Bari, direction H&M pour prendre des serviettes, puis la plage à quelques pas du centre ville : l’eau est claire, c’est très agréable. Petit détail : pour voyager, autant privilégier le train, ils sont vraiment très peu cher en Italie. D’ailleurs, pour construire ton budget pour ton stage en Italie, je t’invite à lire notre article de blog.

Lecce, la “ Florence Baroque “. LOL. Non, en vrai, la ville est sympa mais de là à comparer Lecce et Firenze, il y a un gap tellement énorme que ça en est presque indécent. La ville est jolie, on  parcourt la vieille ville et les cafés pour boire le traditionnel Caffè Freddo ou Iced Latte, c’est très agréable, voir vital dès 9H du matin pour affronter les températures affolantes des Pouilles. Encore une fois, j’ai l’impression d’être chez ma grand-mère. En France, nous avons des loquets ou des serrures pour aller aux toilettes ou dans la salle de bain : pas en Italie. Donc tu te surprends à pisser en faisant un grand écart pour éviter que quelqu’un débarque. Mais, en Italie, la sécurité est avant toute chose : il faut que quelqu’un puisse ouvrir immédiatement s’il arrive quelque chose. C’est à l’inverse pour les portes d’entrée chez un particulier : pourquoi mettre une serrure, quand tu peux en mettre trois ? On ne sait jamais. Ma grand-mère (et je dis wallah !) j’allais manger chez elle (et chez Papi, maltais lui !) deux fois par semaine au lycée : j’arrivais vers 12H10, mamie refermait les 3 serrures alors que mes parents arrivaient 5 minutes plus tard. Toute une Histoire. Elle est d’ailleurs absolument scandalisée quand chez moi je ne ferme pas pour aller dormir.

Torre a Mare : à chier. Voilà, c’est dit. C’est sale, l’eau est sale, la ville est sale. Bref, vraiment on a perdu 3H de notre vie, seule la poubelle en forme de poisson, située sur le port de plaisance vaut le coup d’œil : et encore, c’est vraiment pour trouver quelque chose à te raconter sur la ville. Le reste franchement, c’est vraiment à éviter : je n’ai même pas été me baigner malgré la chaleur écrasante.

Polignano a Mare est absolument somptueuse. La ville est vraiment magnifique avec une plage en hyper centre digne des caraïbes : l’eau est claire, tu vois jusqu’à 6/8 mètres de profondeur avec une clarté déconcertante ; j’ai d’ailleurs depuis été dans les Caraïbes, et sans déconner : cette plage n’a rien à y envier. La vieille ville est vraiment radieuse, les bars dansants, bref : c’est vraiment un lieu incontournable des Pouilles. Il y a pas mal de petits restaurants pas chers, avec des choses très simples et fraîches. Plus je mange italien, plus je comprends pourquoi les gamins que nous accueillons me disent “ Ma, Sébastien, la couisine italienne me manque beaucu tu sais ! “. Et, oui, je comprends : la straciatella, les tomates séchées, ou encore les champignons à l’huile sont absolument exquis. D’ailleurs je lance une bouteille à la mer : si quelqu’un veut ouvrir une petite épicerie italienne à Nantes, je suis méga chaud pour devenir un client fidèle !

Tarente, l’autre grande ville des Pouilles. C’est très sympa, très vivant : et c’est beau. La vieille ville n’est pas incroyable non plus mais l’esprit et le dynamisme de la ville sont particulièrement appréciables. La plage est en hyper centre, et comme toutes les autres, l’eau est incroyablement bonne. Hugo, au son du mot bonne, aurait sûrement un bon mot à balancer sur un membre de ma famille, mais pendant que je vous écris ce Cas Psy est actuellement en train de galérer en trottinette dans Nantes : chacun sa merde, j’espère qu’il en chie.

Alberobello, ne regardez pas les photos avant d’y aller : vous allez vous gâcher toute la surprise. Allez-y, et appréciez la cette petite ville italienne. C’est vraiment très très beau, et étonnant. Sans aucun scrupule, on arpente les petites boutiques souvenirs : c’est moins cher que le Duty Free de l’aéroport de Bari (Je sais, c’est très décevant). D’ailleurs, si tu es fumeur et pro-cancer (Je fume ..) : achète tes clopes AVANT l’aéroport, puisque ils n’en vendent pas en Duty Free. Je te laisse imaginer ma déception quand j’ai compris ma p* d’erreur. Par contre, si tu es handicapé en fauteuil, renseigne toi pour bénéficier d’une aide, la ville est extrêmement compliquée à aborder je pense.

Et à part ces belles villes que vous dire ? L’Italie parle, toujours. Même si les jeunes sont moins avenants que les anciens, nous avons eu le plaisir de rencontrer au hasard d’un sémaphore l’excellent Lorenzo, 80 piges au compteur avec qui nous avons partager une bière « ja m’appelle Laurent j’ame la mer en France  » ou encore deux charmantes dame d’un âge avancé avec qui nous avons chanté entre deux brasses dans l’adriatique Baresse. C’est toujours étonnant, les rencontres se font facilement, ils sont patients même avec ton italien approximatif et toujours un peu joueur avec les touristes : fais bien attention à ce que tu commandes haha. L’Italie, j’adore : culturellement je m’y retrouve toujours, que ça soit dans la manière de parler avec les mains, de s’adresser aux gens, la bienveillance, l’excès des mots, le côté tactile.

L’Italie, encore et toujours : je te le recommande. Contrairement aux idées reçues, sache que les italiens parlent mieux anglais que nous, et mieux français qu’Esteban. Profite, amuse toi. Toi aussi tu veux aller en Italie pour faire ton stage à l’étranger ? Alors, n’hésite pas à contacter l’équipe, c’est totalement gratuit et sans engagement.

Pour les questions plus générales, rendez-vous sur la FAQ des stages à l’étranger de International Horizons.

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